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20 janvier 2022

La poupée volée - Elena Ferrante - Livre VS film

 Roman VS Film

Editions Gallimard - Juin 2016 - Folio

La poupée volée Elena Ferrante Livre VS film avis chronique happybooks

Je me demande lequel les deux m'a le plus ennuyé, les deux mon capitaine. C'est long, c'est long c'est affreusement long et insipide.

Par contre le film est fidèle au livre, donc comme les deux sont très proches je ne distinguerai pas mes avis et je vous en mets donc un général.

Peut-être que le film passe mieux avec la présence de la jolie Dakota Johnson très connue pour son rôle dans 50 nuances de Grey.

Nous faisons la connaissance de Leda en vacances au bord de la mer qui peu à peu devient de plus en plus obnubilé par une mère, Nina, et sa petite fille Elena. Cela fait écho en elle, sa relation avec ses propres filles maintenant adultes et autonomes.
Un jour sans savoir pourquoi quelque chose la pousse à voler la poupée de la petite fille et à la garder cacher chez elle. Elena est inconsolable et sa mère un peu frivole ne sait plus que faire et se rapproche de Leda, cherchant des conseils auprès d'elle.

De là l'histoire est un long accès à des pensées et des souvenirs de Leda, qui a du faire le choix sans culpabilité d'abandonner ses filles pour sa carrière, pendant 3 ans.

Un roman/film qui semblent vouloir mettre en avant la difficulté pour une femme à concilier ses désirs, ses besoins, sa vie de femme et de mère. Ils font émerger la culpabilité que pourraient ressentir toutes ses femmes qui ont du mal à choisir, ou qui choisissent  par contraintes sociales des rôles qui ne les épanouissent pas, particulièrement celui de mère.

Impossible de m'identifier à Leda, même si je peux comprendre les difficultés qu'elle a traversées je n'ai pas compris sa façon de faire ses propres choix et encore moins le besoin de voler une poupée.
A aucun moment elle n'exprime de regret, ne demande pardon, je n'ai pas l'impression que ce geste lui apporte quelque chose de bénéfique ou même de nocif, un geste totalement inutile si ce n'est pour se lamenter sur son sort.

Je n'ai pas compris l'image qu'était censée représenter cette poupée par rapport à sa culpabilité d'avoir  délaissé ses filles. 

Il y a une pression sociale de la femme, épouse, mère, parfaite que certaines femmes semblent se sentir obligées d'adopter. Je pense qu'être parfait est une utopie il faut juste aimer ce que l'on fait. Pour moi Leda souffre surtout d'une dépression post natale qui n'a jamais guérie et si je pousse un peu ma réflexion je pense que c'est une psychopathe ! Voler la poupée d'une petite fille innocente pour s'enfoncer dans ses souvenirs de mère "ratée" pour moi c'est de la folie inexplicable !

Des difficultés une pression sociale, mais face à une mère égoïste, ego centré, à la limite méchante rien n'y fait aucune empathie aucune compréhension face à une Leda.

Le monologue est ennuyeux, long limite répétitif. Il n'y a aucune action, c'est horriblement mou. On a vite compris qu'elle ne culpabilise pas qu'elle ressasse juste son histoire. Elle tente en vain de me convaincre, mais sans regret impossible.

Un livre et un film que je ne vous recommanderais donc pas et en plus qui m'a mis très mal à l'aise.
Deux œuvres voyeurismes sans grand intérêt.

Présentation de l'éditeur : 


Pourquoi Leda interrompt-elle brusquement ses vacances ? Enseignante à l'université de Florence, seule depuis que ses deux filles sont parties rejoindre leur père au Canada, elle passe quelques semaines au bord de la mer et, parmi les estivants qu'elle observe chaque jour sur la plage, s'intéresse surtout à une famille, une véritable tribu. Elle se lie plus particulièrement d'amitié avec Nina, jeune femme mariée à un homme plus âgé, et à sa fille Elena, qui semblent très complices et comme étrangères à une famille un peu rustre. Cette rencontre constitue pour Leda l'occasion de réfléchir à ses rapports avec ses propres filles, qu'elle a abandonnées pendant trois ans alors qu'elles étaient encore enfants, et à une maternité qu'elle n'a jamais pleinement assumée. Saura-t-elle se montrer à la hauteur cette fois ?

Le film 

Sortie le 31 décembre 2021 sur la plateforme Netflix. Il est classé en catégorie drame et dure 2h 02min 

Avec Olivia Colman, Jessie Buckley, Dakota Johnson

Synopsis Lors de vacances à la mer en solitaire, Leda est fascinée par une jeune mère et sa fille qu'elle observe sur la plage. Bouleversée par leur relation fusionnelle (ainsi que par leur grande famille bruyante et intimidante), Leda est submergée par la terreur, la confusion et l'intensité de ses souvenirs de maternité précoce. Un acte impulsif la replonge dans les méandres étranges et inquiétants de son esprit, l'obligeant à affronter les choix peu conventionnels qui ont été les siens en tant que jeune mère et leurs conséquences.



♥ Pensez vous, vous aussi que les femmes ont encore une pression sociale à devenir mère parfaite et mère tout court ?   ♥

Petite biographie sur l'auteure : Elena Ferrante (un pseudonyme) est une romancière italienne.
L'auteur, dont quasiment rien n'est connu avec certitude, refuse d'être un personnage public et ne s'est pas présentée à la remise des prix, à savoir le Prix Oplonti et le Prix Procida Elsa Morante. Elle n'accorde aucune interview, à l'exception de celle parue dans le journal "L'Unitá" en 2002.

Elle tente de faire comprendre ses raisons de demeurer dans l'ombre, parle d'un désir d'auto-préservation de sa vie privée, d'un souci quelque peu névrotique d'inaccessibilité, de son souci de maintenir entre elle et son lectorat une certaine distance et de ne pas se prêter aux jeux des apparences où risquent de l'entraîner les contacts avec la presse. Elle est fermement convaincue que ses livres n'ont pas besoin d'une 4ème de couverture reproduisant sa photographie et entend qu'ils soient perçus comme des organismes auto-suffisants auxquels la présence de l'auteure ne pourrait rien ajouter de décisif.

Bibliographie :


- 1992 : L'amour harcelant
- 2011 : L'amie prodigieuse
- 2012 : Le nouveau nom
- 2013 : Storia di chi fugge e di chi resta
- 2014 : L'enfant perdue

Fin septembre 2016, dans différents médias européens, le journaliste Claudio Gatti évoque le nom d'Anita Raja, éditrice et traductrice de Christa Wolf en particulier, épouse de Domenico Starnone (1943), écrivain et journaliste. Ni Anita Raja, ni les éditions E/O, qui publie Ferrante, n'ont cependant confirmé cette hypothèse.

La poupée volée Elena Ferrante Livre VS film avis chronique happybooks



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12 janvier 2018

Les jours de mon abandon - Elena Ferrante - By Laure M

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Editions Gallimard - Juin 2016 - Folio

Présentation de l'éditeur : Olga, trente-huit ans, un mari, deux enfants. Un bel appartement à Turin, une vie faite de certitudes conjugales et de petits rituels domestiques. Quinze ans de mariage. Puis, un après-midi d'avril, une phrase de son mari met en pièces cette existence sereine et transforme Olga en femme abandonnée. Une femme rompue. Lâchée, brisée. Una poverella, comme cette voisine de son enfance napolitaine dont elle croit encore entendre les pleurs la nuit. Frappée de stupeur, Olga ne comprend rien au prétendu " vide de sens " de l'homme qu'elle a suivi à Turin, et pour qui elle a abandonné l'écriture. L'homme avec qui elle voulait vieillir est devenu l'homme qui ne veut plus d'elle. Olga n'existe plus. Ou seulement dans sa lente déchéance, dans cette descente aux enfers où la terre semble se dérober sous ses pieds, et les événements se liguer contre elle : un repas de réconciliation se termine dans le sang, son garçon tombe malade, le téléphone est coupé sans raison, le berger allemand agonise, sans doute empoisonné, puis la porte de l'appartement se bloque de l'intérieur et Olga se retrouve enfermée... Le livre d'Elena Ferrante nous projette littéralement dans l'intimité d'Olga et nous embarque pour un voyage aux frontières de la folie. Par la justesse de son ton et son rythme haletant, Les jours de mon abandon constitue une variation parfaitement maîtrisée et originale sur le thème de la femme abandonnée.

Mon avis :