Roman Feelgood
Edition Denoël - Octobre 2018 - 208p
En ces temps de crises j'avais vraiment besoin de légèreté. J'avais découvert Sophie de Villenoisy l'an dernier par hasard avec "Joyeux suicide et bonne année" Un fabuleux roman plein d'humour sur un sujet grave la solitude vue d'une façon originale et rempli de bienveillance. Dans la foulée mais sans chronique j'avais lu "Question de standing" un pur bonheur également version chick lit.
La reine des quiches entre son titre et son résumé me promettait une lecture tout aussi réjouissante. Et ce fut largement le cas, et même plus.
Comme le précédent, sous couvert d'humour, l'auteur transmet un message d'espoir sur un sujet déchirant : les fausses couches avec la famille, ses secrets et ses blessures. Nos émotions débordent vite. Des passages sont si touchants que les larmes piquent nos yeux.
Murielle est l'archétype de la reine des quiches. Rien ne lui a jamais vraiment souri, sauf son mari Jérôme, lui aussi écorché de la vie, un père démissionnaire et une mère dépressive. Sept fausses couches un chiffre porte bonheur qui la nargue, une mère qui l'ignore, une sœur superficielle. Rédactrice de la rubrique animaux dans un magazine, une rubrique qui lui convient parfaitement. Elle est extrêmement timide et n'aime pas faire de vague et puis les mots couchés sur le papier c'est sa thérapie, son petit moment de bonheur quotidien rien qu'à elle. D'ailleurs elle écrit des romans, qu'elle envoie comme des bouteilles à la mer aux maisons d'éditions sans y croire juste parce que ça lui fait une bonne et belle raison de se lever le matin. Pourtant un jour, Antoine Gallimard la contacte, son roman "Ceci est mon corps" va être publié, mi autobiographique elle va passer de l'ombre à la lumière. Là ou d'autres auraient sauté de joie cela réveille en elle toutes ses peurs de mal faire, de ne pas être aimée. La panique l'envahie, les crises d'angoisses s'accumulent et pourtant cette aventure va lui apporter les réponses qui lui manquent tant, il suffit de lire entre les lignes.
L'histoire est merveilleuse, touchante au point qu'il est difficile vraiment de l'expliquer. C'est un roman chaud, il nous plonge dans une atmosphère douce mais aux contours anguleux, ça fait sourire par moment, et ça pique si fort par d'autres. La plume est gracile, j'ai l'impression que l'auteur écrit avec facilité de belles phrases, de belles histoires. Bon et c'est là qu'elle me dit "ah non pas du tout je rame comme une bête pour aligner 3 phrases". Car Sophie De Villenoisy c'est ça aussi, une écriture avec des jolis mots et puis des mots moins châtiés. Elle écrit vrai et transmet énormément de sentiments.
Murielle est un petit oisillon tombé du nuit, j'ai éprouvé beaucoup de peine pour elle, et beaucoup d'agacement aussi. Ce qui nous semble évident est un chemin de croix pour d'autres. L'auteur décrit une tranche de vie avec une infinie justesse. Cet amour ou ce rejet de soi qui se construit dans l'enfance et qui explose à l'age de devenir mère. La somatisation, les secrets que le corps a entendu mais pas l'esprit.
J'ai aimé à la folie ce roman j'en redemande encore et encore. Les passages sur les blogueurs m'ont fait sourire c'est affreusement ça ! Peut être pas le soutien entre blogueurs là je dirais qu'il y aurait un gentil thriller à écrire. (comme les blogueurs ne viendront probablement pas lire cette chronique je ne prends pas le risque que mon blog soit boycotté...quoique...). Les sujets sont graves et nous bouleversent. J'aime cette façon qu'a l'auteur de les appréhender d'une autre façon, sans s'en moquer mais sans dramatiser non plus.
Une excellente lecture qui est tombée à point nommé. Je vous la recommande chaudement plutôt que de regarder un film catastrophe dans le genre que nous vivons aujourd'hui avec le coronavirus convid-19.
Présentation de l'éditeur : À quarante et un ans, Murielle collectionne les échecs, comme si une vilaine fée prenait un malin plaisir à la persécuter. Après autant de fausses couches que de manuscrits refusés, elle s’est résignée à ne donner vie qu’à des articles sur les vermifuges dans la rubrique animalière d’un journal télé. Jusqu’au jour où un éditeur l’appelle. Son dernier roman, Ceci est mon corps, l’a fasciné, il veut absolument le publier. Murielle n’en revient pas, son roman-confession sur sa propre stérilité va lui apporter la reconnaissance dont elle a toujours rêvé ! Mais ce succès littéraire pourrait aussi avoir des conséquences inattendues sur sa vie et son entourage...
Comme le précédent, sous couvert d'humour, l'auteur transmet un message d'espoir sur un sujet déchirant : les fausses couches avec la famille, ses secrets et ses blessures. Nos émotions débordent vite. Des passages sont si touchants que les larmes piquent nos yeux.
Murielle est l'archétype de la reine des quiches. Rien ne lui a jamais vraiment souri, sauf son mari Jérôme, lui aussi écorché de la vie, un père démissionnaire et une mère dépressive. Sept fausses couches un chiffre porte bonheur qui la nargue, une mère qui l'ignore, une sœur superficielle. Rédactrice de la rubrique animaux dans un magazine, une rubrique qui lui convient parfaitement. Elle est extrêmement timide et n'aime pas faire de vague et puis les mots couchés sur le papier c'est sa thérapie, son petit moment de bonheur quotidien rien qu'à elle. D'ailleurs elle écrit des romans, qu'elle envoie comme des bouteilles à la mer aux maisons d'éditions sans y croire juste parce que ça lui fait une bonne et belle raison de se lever le matin. Pourtant un jour, Antoine Gallimard la contacte, son roman "Ceci est mon corps" va être publié, mi autobiographique elle va passer de l'ombre à la lumière. Là ou d'autres auraient sauté de joie cela réveille en elle toutes ses peurs de mal faire, de ne pas être aimée. La panique l'envahie, les crises d'angoisses s'accumulent et pourtant cette aventure va lui apporter les réponses qui lui manquent tant, il suffit de lire entre les lignes.
L'histoire est merveilleuse, touchante au point qu'il est difficile vraiment de l'expliquer. C'est un roman chaud, il nous plonge dans une atmosphère douce mais aux contours anguleux, ça fait sourire par moment, et ça pique si fort par d'autres. La plume est gracile, j'ai l'impression que l'auteur écrit avec facilité de belles phrases, de belles histoires. Bon et c'est là qu'elle me dit "ah non pas du tout je rame comme une bête pour aligner 3 phrases". Car Sophie De Villenoisy c'est ça aussi, une écriture avec des jolis mots et puis des mots moins châtiés. Elle écrit vrai et transmet énormément de sentiments.
Murielle est un petit oisillon tombé du nuit, j'ai éprouvé beaucoup de peine pour elle, et beaucoup d'agacement aussi. Ce qui nous semble évident est un chemin de croix pour d'autres. L'auteur décrit une tranche de vie avec une infinie justesse. Cet amour ou ce rejet de soi qui se construit dans l'enfance et qui explose à l'age de devenir mère. La somatisation, les secrets que le corps a entendu mais pas l'esprit.
J'ai aimé à la folie ce roman j'en redemande encore et encore. Les passages sur les blogueurs m'ont fait sourire c'est affreusement ça ! Peut être pas le soutien entre blogueurs là je dirais qu'il y aurait un gentil thriller à écrire. (comme les blogueurs ne viendront probablement pas lire cette chronique je ne prends pas le risque que mon blog soit boycotté...quoique...). Les sujets sont graves et nous bouleversent. J'aime cette façon qu'a l'auteur de les appréhender d'une autre façon, sans s'en moquer mais sans dramatiser non plus.
Une excellente lecture qui est tombée à point nommé. Je vous la recommande chaudement plutôt que de regarder un film catastrophe dans le genre que nous vivons aujourd'hui avec le coronavirus convid-19.
Présentation de l'éditeur : À quarante et un ans, Murielle collectionne les échecs, comme si une vilaine fée prenait un malin plaisir à la persécuter. Après autant de fausses couches que de manuscrits refusés, elle s’est résignée à ne donner vie qu’à des articles sur les vermifuges dans la rubrique animalière d’un journal télé. Jusqu’au jour où un éditeur l’appelle. Son dernier roman, Ceci est mon corps, l’a fasciné, il veut absolument le publier. Murielle n’en revient pas, son roman-confession sur sa propre stérilité va lui apporter la reconnaissance dont elle a toujours rêvé ! Mais ce succès littéraire pourrait aussi avoir des conséquences inattendues sur sa vie et son entourage...
L'auteure : Sophie Cosseron de Villenoisy est une auteure, scénariste et journaliste née en 1968.
Après avoir travaillé dans la presse écrite, d'abord pour enfant avec Barbie Magazine puis la presse pour adultes: Paris Match, Marie Claire, Elle, TV mag, elle a privilégié l'écriture en écrivant son one woman show: "Scoops potins & Assedics".
Suite à ce spectacle elle a été contactée pour écrire des chroniques humoristiques à la télévision et à la radio notamment "20H10 pétantes" sur Canal +, "Le fou du Roi" sur France Inter. En 2009, elle rédige les rubriques "animaux" de TV Mag.
Elle a écrit plusieurs albums BD d’humour ainsi que des guides pratiques pour lesquels elle s'immerge en profondeur dans son sujet!
aimé ? liké !
Rejoins moi sur Instagram |