15 mars 2019

Ce qui ne tue pas - Rachel Abbott

Thriller psychologique

Editions Belfond - Mars 2019 - 388 p

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Synopsis : Tant de façons de devenir un assassin. Aucune pour rompre l’engrenage.
Cornouailles, de nos jours. Cleo North sait qu’elle devrait se réjouir de voir son frère refaire sa vie, devenir père, être enfin heureux. Pourtant, c’est plus fort qu’elle : elle en est convaincue, quelque chose cloche dans le couple qu’il forme avec Evie. Quelque chose qui la met terriblement mal à l’aise ; ce refus de voir l’homme derrière le petit frère adoré, peut-être ? De comprendre la signification de ces bleus qu’arbore le corps d’Evie ; ces accidents à répétition ; ces regards fuyants ?
Un soir, un appel d’urgence à la police ; deux corps ensanglantés retrouvés dans le lit conjugal des North ; celui de Marcus, sans vie ; celui d’Evie, à demi mort ; un bébé qui hurle dans la pièce à côté.
Où commence le crime ? Quand le couteau s’enfonce dans les chairs ? Ou bien avant, lorsque naissent les premiers désirs de violence ?
Alors que Cleo et Evie livrent chacune leur vérité sur Marcus North, commence pour l’agent Stephanie King l’enquête la plus brutale, la plus ahurissante, la plus paranoïaque de sa carrière...

Ma lecture :
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Merci aux Editions pour cette lecture génialissime
Par où vais je commencer ma chronique ? Si je dis que j'ai adoré ça ne suffira pas et pourtant c'est vrai ! 
388 pages de pur bonheur. Un coup de coeur absolu.

"Ce qui ne tue pas" est le genre de roman où vous êtes partagé entre tourner les pages pour connaître toute la vérité et faire durer le plaisir. 
J'ai tenté l'option "faire durer le plaisir" mais impossible je n'ai pas tenu. Ce roman est une pure merveille d'addiction.

Très adepte des romans de cette gamme, on pourrait dire qu'il est facile pour moi d'aimer, et bien non je deviens de plus en plus difficile au fur et à mesure de mes lectures décelant plus rapidement le détail qui cloche et qui ne fera pas de ma lecture un coup de coeur.

Stéphanie King, agent de police, arrive sur une scène de crime après un appel téléphonique. Un homme étendu sur son lit, Marcus North s'est vidé de son sang, sa femme est à coté de lui blessée et en état de choc mais vivante. Elle reconnait l'homicide volontaire et est immédiatement incarcérée. La procédure judiciaire commence. Défendue par une avocate spécialisée dans les violences faites aux femmes le procès s'avère douloureux pour la soeur du défunt, Cléo North, persuadée que Evie est une manipulatrice et qu'elle a tout orchestré. La bataille s'enclenche, au fil des révélations le doute n'est plus permis Marcus maltraité sa femme. La mort prématurée de sa première femme revient sur le devant de la scène. Que s'est il passé cette nuit là ? Marcus, Evie, Cléo qui est qui ? Meurtre ? légitime défense ? 

La manipulation psychologique est fabuleuse. Dès le début, nous ressentons l'atmosphère malsaine, je n'ai eu à aucun moment une certitude totale du rôle de chacun d'entre eux, mais il était clair que je savais qui était responsable. La question était pourquoi et surtout comment piéger un manipulateur qui a décidé de se venger ?

En parallèle, nous suivons la vie plus intime des 2 policiers menant l'enquête, Stéphanie et Gus, des personnes humaines et sympathiques dont on a envie de connaître plus en profondeur.
Les personnages sont fouillés et travaillés, la narration est d'une grande qualité, l'auteur nous place dans la tête de chacun, nous avons accès à leurs pensées à leur façon de voir les choses. Par moment, j'étais horrifiée, d'autres j'avais envie de dire "non tu te trompes, tu tombes dans le piège, stop".

Nous avançons de révélation en révélation jusqu'au twist final lui aussi renversant. La vengeance laisse un goût amer à ceux qui s'y essaient mais difficile de résister à son attraction.

Un roman saisissant, complexe et parfaitement rythmé, le scénario est convaincant et a parfaitement fonctionné avec moi. J'ai littéralement adoré ce thriller psychologique.

La citation exacte de Nietzsche est "What doesn't kill me, makes me stronger", ce qui ne me tue pas me rend plus fort, plus fort jusqu'à quel point....... on pourrait dire que "ce qui ne nous tue pas nous rend fou", la mort est parfois la seule issue.

PS : je suis très curieuse de voir la maison où a lieu le meurtre en 3D, ou mieux en vrai, avec des vues intérieures, maison au bord de falaises sans fenêtre sur l'avant, qui semble époustouflante.

♥ L'article vous a plu ? Pensez à laisser un petit commentaire cela fait toujours plaisir ! ♥

Petite bio de l'auteur : Rachel Abbott, une écrivaine britannique, auteure de thrillers psychologiques est le nom de plume de Sheila Rodgers, née en 1952 à Manchester.
Elle travaille d'abord comme analyste de systèmes informatiques avant de fonder une compagnie spécialisée dans le développement de logiciels et de sites Web pour le milieu de l'éducation. Elle vend cette compagnie en 2000.
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Elle séjourne ensuite dans le Lancashire, puis s'installe en Italie où elle restaure un monastère du xve siècle que son mari et elle transforment en hôtel.

En 2009, elle écrit un roman où une femme banale est placée dans une situation qui l'oblige à commettre un meurtre. L'œuvre, rejetée par de nombreux agents littéraires, est finalement publiée à compte d'auteur en 2011 sous le titre Illusions fatales (Only the Innocent). Dans ce roman apparaît pour la première fois l'inspecteur chef Tom Douglas qui revient dans tous les titres publiés par Rachel Abbott.
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Aimé ? liké !


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