Roman
Editions Belfond - 7 novembre 2019 - 317p - Traduction : Catherine Gibert
Comment choissisez vous vos lectures ? Titre, couverture, résumé, auteur, éditions, promotion ou conseil, beaucoup de raisons nous poussent vers un roman.
Pour celui ci, dans mon cas ce fut le titre "Max Lurie passe à table", j'adore ces titres construit comme une phrase : sujet verbe complément. Ils augurent souvent des lectures atypiques que j'affectionne.
J'ai découvert un auteur qui n'écrit pas mais vous parle sur du papier. Il vous raconte l'histoire et vous buvez ses paroles, c'est ainsi certains ont l'art de conter.
Max est un homme un peu à part dans sa tête. Il a tout essayé sans échouer mais sans vraiment se passionner. Il a même été psychologue, mais c'etait trop fatiguant finalement. Un jour il décide de créer son propre réseau de Podstats (cf bas de chronique explication de ce type de média) et tous les jours il publie une petite chronique sur sa vie. Sauf que pour alimenter son réseau, il faut avoir une vie ou s'en inventer une. Peu à peu sa vie réelle et virtuelle se confondent et nous voilà les témoins de sa vie extravirtuelle, moitié vraie moitié fausse mais surtout qui échappe totalement à Max.
Internet c'est l'avenir, les supports pour "partager" sa vie se multiplient, prennent de l'ampleur grâce à leurs abonnés et à tout ce qu'ils racontent sur eux. Tout se mélange, la course reste la même pour tous celui qui obtiendra le plus de like, d'abonnés, de followers et tout ce qui va avec. Il y a t-il quelque chose à gagner dans ce jeu ? perdre son identité peut être.
L'auteur sur le ton de l'humour va doucement lever le voile sur cette escalade. Max et ses milliers d'abonnés plus réels que ses histoires qui l'amènent dans des situations réelles aberrantes. Et oui à un moment le réel rattrape le virtuel et c'est la chute. Un être profondément égocentré sur sa petite vie, je l'ai même détesté par moment. J'avais envie de le lui dire, mais c'était impossible Max n'existe pas.... enfin si, il existe des milliers de version de Max et quand on y réfléchit c'est terrifiant. Il se renouvelle constamment au fil des commentaires de ses podscats. L'auteur a autant d'imagination que son personnage. A la fois moqueur et lucide à nous de rester objectif.
J'ai trouvé les sujets de réflexion très pertinents. Max aborde de nombreux sujets sur fond de dérision mais qui ne laisse pas indifférent.
Un roman totalement décalé et comme tous ceux traitant de ce sujet en qualité de blogueuse il m'a interrogé. Au mieux on montre le meilleur de soi au pire on s'invente totalement et il y a "des Max" qui provoquent, s'inventent et montrent le meilleur d'eux pour finalement n'être que des hologrammes.
Étonnant, atypique, humoristique, ce roman surprend par son style alerte et bien écrit. Le sujet est traité comme si rien n'était finalement pas si grave, pour justement obtenir l'effet inverse : la prise de conscience.
NB : trouverez vous l'indice caché au sujet du roman dans ma photo ?
Aimé, liké
Merci aux Editions Belfond pour cette lecture
Synopsis : Vous êtes sur le Réseau national de podcasts. Bienvenue dans « Free Association », animé comme toujours par Max Lurie. Avec cinquante mille téléchargements par semaine, Max Lurie est devenu un phénomène du Net. La raison de ce succès ? Max raconte tout ! Son passé d’écrivain raté, sa carrière avortée de psy, l’Alzheimer de son père, son frère jumeau détesté, génie de la finance, et, bien sûr, Anne, sa dernière conquête, avec laquelle il se voit déjà convoler… Et qu’importe si Anne et le frère jumeau n’existent pas. Il faut bien mettre un peu de piment pour tenir l’auditeur en haleine. Tout cela est virtuel, après tout. Les mensonges grossissent, le nombre d’abonnés aussi. Jusqu’où Max est-il prêt à aller pour plaire à ses fans ? Combien de temps avant que son double digital ne le vampirise totalement ? Est-il seulement possible de faire machine arrière ?
Biographie sur l'auteur : Steven Boykey Sidley a été ingénieur informatique, puis scénariste à Hollywood, avant de tout plaquer pour se consacrer à l’écriture de son premier roman. Auteur de quatre romans et d’une pièce de théâtre, Steven Boykey Sidley est aussi directeur technique dans de grandes entreprises, à Johannesbourg, en Afrique du Sud, où il vit avec son épouse et leurs deux enfants. On peut aussi le croiser dans les clubs de la ville, où il joue du saxophone avec son groupe de jazz.
Comment choissisez vous vos lectures ? Titre, couverture, résumé, auteur, éditions, promotion ou conseil, beaucoup de raisons nous poussent vers un roman.
Pour celui ci, dans mon cas ce fut le titre "Max Lurie passe à table", j'adore ces titres construit comme une phrase : sujet verbe complément. Ils augurent souvent des lectures atypiques que j'affectionne.
J'ai découvert un auteur qui n'écrit pas mais vous parle sur du papier. Il vous raconte l'histoire et vous buvez ses paroles, c'est ainsi certains ont l'art de conter.
Max est un homme un peu à part dans sa tête. Il a tout essayé sans échouer mais sans vraiment se passionner. Il a même été psychologue, mais c'etait trop fatiguant finalement. Un jour il décide de créer son propre réseau de Podstats (cf bas de chronique explication de ce type de média) et tous les jours il publie une petite chronique sur sa vie. Sauf que pour alimenter son réseau, il faut avoir une vie ou s'en inventer une. Peu à peu sa vie réelle et virtuelle se confondent et nous voilà les témoins de sa vie extravirtuelle, moitié vraie moitié fausse mais surtout qui échappe totalement à Max.
Internet c'est l'avenir, les supports pour "partager" sa vie se multiplient, prennent de l'ampleur grâce à leurs abonnés et à tout ce qu'ils racontent sur eux. Tout se mélange, la course reste la même pour tous celui qui obtiendra le plus de like, d'abonnés, de followers et tout ce qui va avec. Il y a t-il quelque chose à gagner dans ce jeu ? perdre son identité peut être.
L'auteur sur le ton de l'humour va doucement lever le voile sur cette escalade. Max et ses milliers d'abonnés plus réels que ses histoires qui l'amènent dans des situations réelles aberrantes. Et oui à un moment le réel rattrape le virtuel et c'est la chute. Un être profondément égocentré sur sa petite vie, je l'ai même détesté par moment. J'avais envie de le lui dire, mais c'était impossible Max n'existe pas.... enfin si, il existe des milliers de version de Max et quand on y réfléchit c'est terrifiant. Il se renouvelle constamment au fil des commentaires de ses podscats. L'auteur a autant d'imagination que son personnage. A la fois moqueur et lucide à nous de rester objectif.
J'ai trouvé les sujets de réflexion très pertinents. Max aborde de nombreux sujets sur fond de dérision mais qui ne laisse pas indifférent.
Un roman totalement décalé et comme tous ceux traitant de ce sujet en qualité de blogueuse il m'a interrogé. Au mieux on montre le meilleur de soi au pire on s'invente totalement et il y a "des Max" qui provoquent, s'inventent et montrent le meilleur d'eux pour finalement n'être que des hologrammes.
Étonnant, atypique, humoristique, ce roman surprend par son style alerte et bien écrit. Le sujet est traité comme si rien n'était finalement pas si grave, pour justement obtenir l'effet inverse : la prise de conscience.
NB : trouverez vous l'indice caché au sujet du roman dans ma photo ?
Aimé, liké
Merci aux Editions Belfond pour cette lecture |
Synopsis : Vous êtes sur le Réseau national de podcasts. Bienvenue dans « Free Association », animé comme toujours par Max Lurie. Avec cinquante mille téléchargements par semaine, Max Lurie est devenu un phénomène du Net. La raison de ce succès ? Max raconte tout ! Son passé d’écrivain raté, sa carrière avortée de psy, l’Alzheimer de son père, son frère jumeau détesté, génie de la finance, et, bien sûr, Anne, sa dernière conquête, avec laquelle il se voit déjà convoler… Et qu’importe si Anne et le frère jumeau n’existent pas. Il faut bien mettre un peu de piment pour tenir l’auditeur en haleine. Tout cela est virtuel, après tout. Les mensonges grossissent, le nombre d’abonnés aussi. Jusqu’où Max est-il prêt à aller pour plaire à ses fans ? Combien de temps avant que son double digital ne le vampirise totalement ? Est-il seulement possible de faire machine arrière ?
Biographie sur l'auteur : Steven Boykey Sidley a été ingénieur informatique, puis scénariste à Hollywood, avant de tout plaquer pour se consacrer à l’écriture de son premier roman. Auteur de quatre romans et d’une pièce de théâtre, Steven Boykey Sidley est aussi directeur technique dans de grandes entreprises, à Johannesbourg, en Afrique du Sud, où il vit avec son épouse et leurs deux enfants. On peut aussi le croiser dans les clubs de la ville, où il joue du saxophone avec son groupe de jazz.
Bibliographie :
- 2016 : Borowitz broie du noir
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Merci from Steven Boykey Sidley
RépondreSupprimerOooh thanks a lot for your message - it's a real good book bravo
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