Thriller
Editions Denoël - Mars 2019 - 192p
Synopsis : Il est SDF, clodo, sans abri. Un échec sentimental, un désastre professionnel, et le voilà dans la rue. Il y vit depuis dix ans. Et touchera bientôt le fond de sa descente aux enfers. Vagabond solitaire, il gère son quotidien en évitant les pièges que lui tend la jungle urbaine. C’est tout du moins ce qu’il croit. Une nuit, pour une banale histoire de planches volées, il égorge un vigile et son chien. Il le fait machinalement, sans la moindre émotion. Ce sera le premier meurtre d’une longue série. Tuer pour ne pas être tué, sa vie est aussi primitive que cela. Un jour, il élimine un homme qui lui ressemble de façon étonnante et, tout naturellement, il prend sa place. Il usurpe l’identité d’un étrange et riche inconnu. Porte de sortie inattendue ? Chance ultime ou erreur fatale? Peut-on entrer dans la peau d’un autre sans prendre le risque de voir un passé sulfureux rattraper un présent chaotique? Sans payer le prix du sang ?
Ma lecture :
"J'ai d'abord tué le chien" est le genre de roman noir que j'affectionne particulièrement, parce que l'histoire est singulière, le style particulier et que le tout se combine pour donner une ambiance forte vers une issue improbable.
Dans les romans noirs, il devrait y avoir des sous genres ! Celui-ci n'a rien d'un classique, il se démarque. Sa qualité est indéniable et je l'ai lu avec un réel plaisir.
Il était un architecte acharné de travail, il était marié, père de famille, une belle vie, avec un toit sur la tête. Le jour où sa femme, Carina, le quitte pour un autre, c'est la chute vertigineuse vers le statut de SDF. Dix longues années à tirer le diable par la queue et devenir un être transparent et anonyme. La bataille quotidienne dans son nouveau monde l'amène à tuer, juste comme ça juste pour survivre un peu encore. Il squatte au bas d'une belle maison au drôle de propriétaire. Il le tuera un peu lui aussi presque par hasard, et prendra tout naturellement sa vie. Bon ou mauvais choix l'avenir ne tardera pas à le lui dire. Devenir Charles de Montesquieu sans connaître le passé de ce charmant homme ne sera pas son conséquence. Une autre chute vertigineuse l'attend, mais cette fois il va la maîtriser.
Je ne vous en dis pas davantage, le roman est court se lit rapidement et avec un engouement certain. Plusieurs fois, je me suis dit qu'il y avait plusieurs façons de sauver sa peau, mais notre héros est atypique, changer de vie ne peut suffire, il remodèle son cerveau en quelque sorte. Il n'est plus lui, il est un autre.
Combien de fois répète t'il cela ? il a raison avec cette acte il serait restée lui-même, aujourd'hui "lui est un autre" et quel autre ! Il vous entraînera dans cette histoire presque abracadabrante et pourtant tellement réaliste.
Un petit roman noir, un premier roman à la plume précise, à lire sans modération pour un vrai plaisir. On se laisse complètement prendre par ce récit surprenant avec une très bonne dynamique. Un auteur prometteur à suivre.
Il était un architecte acharné de travail, il était marié, père de famille, une belle vie, avec un toit sur la tête. Le jour où sa femme, Carina, le quitte pour un autre, c'est la chute vertigineuse vers le statut de SDF. Dix longues années à tirer le diable par la queue et devenir un être transparent et anonyme. La bataille quotidienne dans son nouveau monde l'amène à tuer, juste comme ça juste pour survivre un peu encore. Il squatte au bas d'une belle maison au drôle de propriétaire. Il le tuera un peu lui aussi presque par hasard, et prendra tout naturellement sa vie. Bon ou mauvais choix l'avenir ne tardera pas à le lui dire. Devenir Charles de Montesquieu sans connaître le passé de ce charmant homme ne sera pas son conséquence. Une autre chute vertigineuse l'attend, mais cette fois il va la maîtriser.
Je ne vous en dis pas davantage, le roman est court se lit rapidement et avec un engouement certain. Plusieurs fois, je me suis dit qu'il y avait plusieurs façons de sauver sa peau, mais notre héros est atypique, changer de vie ne peut suffire, il remodèle son cerveau en quelque sorte. Il n'est plus lui, il est un autre.
"J'aurais d'abord dû tuer ma femme"
Combien de fois répète t'il cela ? il a raison avec cette acte il serait restée lui-même, aujourd'hui "lui est un autre" et quel autre ! Il vous entraînera dans cette histoire presque abracadabrante et pourtant tellement réaliste.
Un petit roman noir, un premier roman à la plume précise, à lire sans modération pour un vrai plaisir. On se laisse complètement prendre par ce récit surprenant avec une très bonne dynamique. Un auteur prometteur à suivre.
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| Merci aux éditions pour cette découverte |
Petite bio sur l'auteur : Philippe Laidebeur est un romancier français originaire de Champagne. Il exerce le métier de journaliste, dont l'essentiel de sa carrière a été effectuée au sein de la rédaction de "La voix du Nord". "J'ai d'abord tué le chien" est son premier roman.
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