Essai philosophique - Monologue - Théâtre
Éd. Serge Safran éditeur - 112p - 03/2018 - Masse critique Babélio
Présentation de l'éditeur : Un homme dont le couple vient de voler en éclats, essaie de recoller les morceaux. Son long monologue est une méditation sur la vie, le fait de vieillir, les rapports entre les individus. Et plus particulièrement ceux entre l'homme et la femme dans une société où non seulement la mort, mais aussi l'amour sont à crédit où l'homme, perpétuellement sur la défensive, essaie de comprendre et de faire comprendre un point de vue selon lequel tous les hommes ne sont pas des violeurs potentiels et toutes les femmes des victimes. Loin d'être un pamphlet antiféministe, ce petit livre est une réflexion sur l'abandon, sur les rapports modernes régis par le souci de rentabilité, y compris au niveau affectif...
L'auteur, habitué à nager à contrecourant, manie avec virtuosité l'art d'être polémique sans jamais devenir agressif ni tomber dans les lieux communs. Il risque cependant de faire grincer des dents à beaucoup de monde !
Mon avis : Une belle plume d'érudit cela va s'en dire. Mais
ce long monologue, à la fois théâtralisé et à la fois un accès direct de la pensée d'un homme m'a profondément ennuyé.
J'attendais de le lire avec une grande impatience, mais je n'ai pas du tout était sensible à cette écriture qui n'est qu'une suite de phrases on en oublie le fil conducteur "l'homme blessé quitté qui essaie de se relever".
Les pensées retranscrites sont modernes et intéressantes, de nombreux sujets sociétaux et liés aux rapports hommes/femmes sont abordés avec justesse et précision, dans une qualité d'écrits plus qu'excellente. Des centaines de réflexions écrites à l'encre noire sur papier blanc nous sont livrées, comme jetées en pâture ("aux porcs" peut être !) amenant toute une palette de sentiments avec elles : on s'insurge, on s'interroge, on s'accorde, mais il n'y a pas à en douter l'auteur écrit justement mais cela n'a pas atteint mon "moi "profond".
Beaucoup de vérités sont présentes, un livre dans le réel sans faux semblants, à lire à tête reposée pour un peu plus de recul sur le genre humain.
ce long monologue, à la fois théâtralisé et à la fois un accès direct de la pensée d'un homme m'a profondément ennuyé.
J'attendais de le lire avec une grande impatience, mais je n'ai pas du tout était sensible à cette écriture qui n'est qu'une suite de phrases on en oublie le fil conducteur "l'homme blessé quitté qui essaie de se relever".
Les pensées retranscrites sont modernes et intéressantes, de nombreux sujets sociétaux et liés aux rapports hommes/femmes sont abordés avec justesse et précision, dans une qualité d'écrits plus qu'excellente. Des centaines de réflexions écrites à l'encre noire sur papier blanc nous sont livrées, comme jetées en pâture ("aux porcs" peut être !) amenant toute une palette de sentiments avec elles : on s'insurge, on s'interroge, on s'accorde, mais il n'y a pas à en douter l'auteur écrit justement mais cela n'a pas atteint mon "moi "profond".
"L'art nous anesthésie à 90% afin que nous puissions gérer les 10% d'émotions qui restent"
Beaucoup de vérités sont présentes, un livre dans le réel sans faux semblants, à lire à tête reposée pour un peu plus de recul sur le genre humain.
L'auteur : Horace Engdahl, né en 1948 à Karlskrona, en Suède, est écrivain, critique, spécialiste de la littérature suédoise, traducteur (Blanchot, Derrida) et membre de l'Académie suédoise. Paru en Suède en 2016, Le dernier porc est extrait de son livre éponyme. Qui succède à Café Existence et à La Cigarette et le Néant publiés en France chez Serge Safran éditeur.
Merci à Babelio, qui lors de sa Masse Critique du mois de février m'a permis de découvrir cet auteur et la qualité de ses écrits, malgré un retour mitigé pour moi.
Merci à Babelio, qui lors de sa Masse Critique du mois de février m'a permis de découvrir cet auteur et la qualité de ses écrits, malgré un retour mitigé pour moi.
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