Policier
Editions Lajouanie - Janv 2019 - 250p
Une vraie - bonne - surprise.
Si l'on m'avait dit que j'allais tomber amoureuse de la vie de Rimbaud et faire ensuite x recherches à son sujet je ne l'aurais pas cru. Mais ce roman est tellement bien construit, la plume élégante qu'il ravive en vous le poète qui dormait depuis longtemps.
J'ai vraiment passé un délicieux moment de lecture avec ce roman pas policier mais presque.... une ballade à bord du bateau ivre entre poésie et enquête policière.
La couverture m'a de suite interpellée, une tête de mort joliment décorée de vers du célèbre poète Rimbaud ne pouvait augurer qu'une belle lecture. Et ce fut le cas mais bien plus car je ne m'attendais absolument pas à ce que j'allais découvrir.
Le point de départ est une énième idée farfelue au sein de la mairie de Charleville-Mézières : compléter le musée de Rimbaud en exposant le fémur droit du poète. Quand on sait que ce cher poète a été amputé avant de mourir, certains pensent à une funeste plaisanterie. Mais les rimbaldiens gagnent et l'autorisation d'exhumer le cadavre est donnée. La découverte d'un squelette complet donne à cette affaire une tournure bien différente. Qu'est devenu le squelette d'Arthur ? Coup monté par sa famille pour respecter les derniers voeux du poète ? Profanation de tombe ? collectionneur ? Rien ne semble logique Rimbaud nous aurait il fait un dernier pied de nez ?
Le ton est donné dès les premières pages : plutôt que de se lamenter de la situation il vaut mieux en rire ou du moins en sourire. Car les situations à la recherche du squelette de Rimbaud seront toutes plus rocambolesques les unes que les autres. Le pauvre Policier Vidal aura de quoi s'arracher les cheveux plus d'une fois et vous de vous emporter vers un final contre toute attente et pourtant c'etait une évidence !
J'ai aimé chacun des personnages, leur personnalité parfois un peu décalée mais tellement pleine de charme. Rien n'est laissé au hasard dans leur analyse et surtout l'analyse de la situation qui prend des proportion proche du ridicule par moment tellement tout échappe aux standards habituels.
Une lecture légère qui allie humour à enquête etonnante. Il foisonne d'anecdotes sur la vie de Rimbaud qui m'ont donné l'envie d'approfondir les recherches. L'auteur chouchoute ses lecteurs avec une intrigue qui les ménera loin pour leur plus grand plaisir.
Merci aux Editions Lajouanie
Présentation de l'éditeur : Plus d’un siècle après sa mort, Arthur Rimbaud sème le chaos dans le département qui l’a vu naître, les Ardennes. Le maire de Charleville-Mézières, voulant fêter dignement le poète, décide de redonner un peu d’éclat au musée qui lui est consacré. Las, en préparant la nouvelle exposition, l’édile et son conseil provoquent une découverte inouïe qui va révolutionner la galaxie rimbaldienne, mais pas seulement... Une cellule de crise est mise sur pied. On va y croiser, entre autres participants, un officier de police a priori peu porté sur la poésie et un juge d’instruction en fin de carrière qui préfère Baudelaire à Rimbaud. Ce duo improbable va croiser quelques personnages bien étranges, prêts à toutes les extrémités pour éviter que le terrible secret entourant la mort de Rimbaud soit éventé. Un magistrat aussi désabusé que roublard, un enquêteur aussi entêté que perspicace et un amateur de rimes aussi expert que curieux gravitent autour du cercueil de Rimbaud. Leur intérêt pour ce “ Vilain bonhomme ” va-t-il les conduire à vivre Une saison en enfer ?
Petite bio sur l'auteur : Jean-Michel Lecocq est un auteur Français né en 1950, originaire des Ardennes. Retiré dans le Var où il a terminé sa carrière en qualité d'Inspecteur d'académie. Il fut longtemps inspecteur de l'Éducation nationale.
1972 - Recueil de poèmes
1992 - Ouvrage sur l'enseignement du vocabulaire.
2009 - Le secret des Toscans
2010 - Le Christ jaune
2012 - 24
2013 - Portrait robot
2014 - Rejoins la meute
2015 - Dans la mémoire de l'autre
2016 - Les bavardes
2018 - Un charmant petit village2019 - Le squelette de Rimbaud
Le ton est donné dès les premières pages : plutôt que de se lamenter de la situation il vaut mieux en rire ou du moins en sourire. Car les situations à la recherche du squelette de Rimbaud seront toutes plus rocambolesques les unes que les autres. Le pauvre Policier Vidal aura de quoi s'arracher les cheveux plus d'une fois et vous de vous emporter vers un final contre toute attente et pourtant c'etait une évidence !
J'ai aimé chacun des personnages, leur personnalité parfois un peu décalée mais tellement pleine de charme. Rien n'est laissé au hasard dans leur analyse et surtout l'analyse de la situation qui prend des proportion proche du ridicule par moment tellement tout échappe aux standards habituels.
Une lecture légère qui allie humour à enquête etonnante. Il foisonne d'anecdotes sur la vie de Rimbaud qui m'ont donné l'envie d'approfondir les recherches. L'auteur chouchoute ses lecteurs avec une intrigue qui les ménera loin pour leur plus grand plaisir.
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| Merci aux Editions Lajouanie |
Présentation de l'éditeur : Plus d’un siècle après sa mort, Arthur Rimbaud sème le chaos dans le département qui l’a vu naître, les Ardennes. Le maire de Charleville-Mézières, voulant fêter dignement le poète, décide de redonner un peu d’éclat au musée qui lui est consacré. Las, en préparant la nouvelle exposition, l’édile et son conseil provoquent une découverte inouïe qui va révolutionner la galaxie rimbaldienne, mais pas seulement... Une cellule de crise est mise sur pied. On va y croiser, entre autres participants, un officier de police a priori peu porté sur la poésie et un juge d’instruction en fin de carrière qui préfère Baudelaire à Rimbaud. Ce duo improbable va croiser quelques personnages bien étranges, prêts à toutes les extrémités pour éviter que le terrible secret entourant la mort de Rimbaud soit éventé. Un magistrat aussi désabusé que roublard, un enquêteur aussi entêté que perspicace et un amateur de rimes aussi expert que curieux gravitent autour du cercueil de Rimbaud. Leur intérêt pour ce “ Vilain bonhomme ” va-t-il les conduire à vivre Une saison en enfer ?
Un immense merci pour cette chronique qui me touche beaucoup, d'autant plus que j'éprouve une tendresse particulière pour ce roman. Bien cordialement.
RépondreSupprimerMerci pour votre passage et message, et aussi pour ces heures de lectures que vous offrez
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