Enquête, biographie et roman policier
Editions Marchialy - Aout 2022 - 345 p
Dès la première page, je suis avertie : les Éditions ne publient aucune fiction. Donc ce que je m'apprêtais à lire était une histoire vraie. Voilà une chronique qui m'a donné un peu de fil à retordre !
Résumé et couverture, je pensais m'attaquer à un cosy mystery. Que nenni !! c'était une enquête sur un fait divers sur un faussaire devenu meurtrier.
Même après la fin de cette lecture, l'histoire me parait tellement folle et compliquée que je peine à la croire. Pourtant après des recherches sur "Google est mon ami", Hoffman et ses folies ont bien existé.
J'ai donc lu une enquête très poussée mêlée de fiction sur un faussaire nommé Mark Hoffman de Salt Lake City. Hoffman qui ne va pas seulement se contenter de créer de toute pièce des documents historiques, mais va aussi devenir un meurtrier pour couvrir ses méfaits.
Au départ, c'est par opposition à l'église mormone que Hoffman décide de la salir à travers des faux. Peu à peu il y voit là le moyen de gagner beaucoup d'argent et se met à faire des contrefaçons de poèmes de la célèbre Emily Dickinson. Des personnes hauts placées, des experts renommés commencent à soupçonner la supercherie. Les années passent, un document pose problème et même s'il est difficile de l'expertiser le couperet tombe : c'est un faux. De là s'ensuit une enquête très tortueuse où la vérité a du mal à se frayer un chemin.
Dan Lombardo bibliothécaire vouant un culte infini à Emily Dickinson a donc acheté pour une forte somme un poème inédit de la poétesse. Fier d'offrir cela à sa communauté, il tombe de haut quand il apprend que le doute plane sur son authenticité. Dépitée, perdu pour perdu, il souhaite désormais connaitre toute la vérité autour de ce poème, quand est-il apparu ? Pourquoi ? Pour qui ? Qui l'a authentifié ? Et quelles sont les preuves que c'est un faux ?
Une lecture très particulière à la frontière du vrai et du faux, du bien et du mal, du beau et du laid où la fiction se mêle à l'histoire vraie. Le livre est quasi technique et l'investigation pointilleuse.
L'auteur va nous raconter la vie de long en large de Mark Hoffman et tout le parcours de ce poeme jsuqu'à sa dernière authentification (parcours trèèèèèèèèès trèsssss long !!)
J'ai beaucoup appris sur le monde des faussaires qui peuvent avoir leur utilité à des fins honnêtes cependant. Être faussaire ne s'improvise pas outre un talent inné à "recopier" des écritures ou des peintures, il faut aussi avoir des connaissances très vastes sur les papiers, l'encre et aussi sur le maitre d'oeuvre d'origine, ses habitudes, ses tocs et ses tics. À partir de tout cela, on peut devenir un faussaire hors pair et faire des faux indétectables.
Je ne dirais pas que j'ai apprécié follement cette lecture, car je m'attendais à toute autre chose et j'ai même trouvé le texte un peu fastidieux à lire, voire compliqué. À la fois, j'ai pu retirer beaucoup d'enseignement sur l'univers des collectionneurs et des faussaires. Un monde qui a ses propres règles et aucun novice ne peut s'y aventurer seul.
J'ai pu aussi découvrir l'univers de Emily Dickinson, mais pareil je ne suis pas très adepte de poésie donc ce n'est pas un sujet qui m'a particulièrement touché.
En résumé, une lecture en demi-teinte. Si le sujet de départ est passionnant, le style d'écriture et l'enquête trop méticuleuse, voire ennuyeuse, par moment m'ont un peu refroidie.
Ce roman a été remporté lors de la masse critique de Babélio que je remercie ainsi que les éditions Marchialy.
Pour tout savoir sur les masses critiques du site Babelio un article est consacré à ce sujet sur mon blog si vous aussi vous souhaitez y participer.
Présentation de l'éditeur : La limite entre le vrai et le faux est parfois floue. Pas celle entre la vie et la mort.Comment devient-on un faussaire ? L’enfance de Mark Hofmann a été rythmée par les rites et les textes mormons, une religion à laquelle on le sommait de croire sans poser de questions. C’est adolescent, alors qu’il a accès à des livres critiques sur son Église, que sa foi se fissure. Mais Mark se reprend vite : se sentant trompé, il devient usurpateur. Il commence à forger de faux documents, d’abord pour tromper les hauts dirigeants de l’Église mormone, puis, enhardi par son succès, il compose de faux poèmes d’Emily Dickinson. Devenu une figure incontournable sur le marché des manuscrits et des imprimés rares, le sympathique faussaire, pris au piège de sa propre folie, finit par commettre l’irréparable.
Editions Marchialy - Aout 2022 - 345 p
Dès la première page, je suis avertie : les Éditions ne publient aucune fiction. Donc ce que je m'apprêtais à lire était une histoire vraie.
Voilà une chronique qui m'a donné un peu de fil à retordre !
Résumé et couverture, je pensais m'attaquer à un cosy mystery. Que nenni !! c'était une enquête sur un fait divers sur un faussaire devenu meurtrier.
Même après la fin de cette lecture, l'histoire me parait tellement folle et compliquée que je peine à la croire. Pourtant après des recherches sur "Google est mon ami", Hoffman et ses folies ont bien existé.
J'ai donc lu une enquête très poussée mêlée de fiction sur un faussaire nommé Mark Hoffman de Salt Lake City. Hoffman qui ne va pas seulement se contenter de créer de toute pièce des documents historiques, mais va aussi devenir un meurtrier pour couvrir ses méfaits.
J'ai donc lu une enquête très poussée mêlée de fiction sur un faussaire nommé Mark Hoffman de Salt Lake City. Hoffman qui ne va pas seulement se contenter de créer de toute pièce des documents historiques, mais va aussi devenir un meurtrier pour couvrir ses méfaits.
Au départ, c'est par opposition à l'église mormone que Hoffman décide de la salir à travers des faux. Peu à peu il y voit là le moyen de gagner beaucoup d'argent et se met à faire des contrefaçons de poèmes de la célèbre Emily Dickinson.
Des personnes hauts placées, des experts renommés commencent à soupçonner la supercherie. Les années passent, un document pose problème et même s'il est difficile de l'expertiser le couperet tombe : c'est un faux. De là s'ensuit une enquête très tortueuse où la vérité a du mal à se frayer un chemin.
Dan Lombardo bibliothécaire vouant un culte infini à Emily Dickinson a donc acheté pour une forte somme un poème inédit de la poétesse. Fier d'offrir cela à sa communauté, il tombe de haut quand il apprend que le doute plane sur son authenticité. Dépitée, perdu pour perdu, il souhaite désormais connaitre toute la vérité autour de ce poème, quand est-il apparu ? Pourquoi ? Pour qui ? Qui l'a authentifié ? Et quelles sont les preuves que c'est un faux ?
Une lecture très particulière à la frontière du vrai et du faux, du bien et du mal, du beau et du laid où la fiction se mêle à l'histoire vraie. Le livre est quasi technique et l'investigation pointilleuse.
L'auteur va nous raconter la vie de long en large de Mark Hoffman et tout le parcours de ce poeme jsuqu'à sa dernière authentification (parcours trèèèèèèèèès trèsssss long !!)
J'ai beaucoup appris sur le monde des faussaires qui peuvent avoir leur utilité à des fins honnêtes cependant. Être faussaire ne s'improvise pas outre un talent inné à "recopier" des écritures ou des peintures, il faut aussi avoir des connaissances très vastes sur les papiers, l'encre et aussi sur le maitre d'oeuvre d'origine, ses habitudes, ses tocs et ses tics. À partir de tout cela, on peut devenir un faussaire hors pair et faire des faux indétectables.
J'ai beaucoup appris sur le monde des faussaires qui peuvent avoir leur utilité à des fins honnêtes cependant. Être faussaire ne s'improvise pas outre un talent inné à "recopier" des écritures ou des peintures, il faut aussi avoir des connaissances très vastes sur les papiers, l'encre et aussi sur le maitre d'oeuvre d'origine, ses habitudes, ses tocs et ses tics. À partir de tout cela, on peut devenir un faussaire hors pair et faire des faux indétectables.
Je ne dirais pas que j'ai apprécié follement cette lecture, car je m'attendais à toute autre chose et j'ai même trouvé le texte un peu fastidieux à lire, voire compliqué. À la fois, j'ai pu retirer beaucoup d'enseignement sur l'univers des collectionneurs et des faussaires. Un monde qui a ses propres règles et aucun novice ne peut s'y aventurer seul.
J'ai pu aussi découvrir l'univers de Emily Dickinson, mais pareil je ne suis pas très adepte de poésie donc ce n'est pas un sujet qui m'a particulièrement touché.
En résumé, une lecture en demi-teinte. Si le sujet de départ est passionnant, le style d'écriture et l'enquête trop méticuleuse, voire ennuyeuse, par moment m'ont un peu refroidie.
En résumé, une lecture en demi-teinte. Si le sujet de départ est passionnant, le style d'écriture et l'enquête trop méticuleuse, voire ennuyeuse, par moment m'ont un peu refroidie.
Ce roman a été remporté lors de la masse critique de Babélio que je remercie ainsi que les éditions Marchialy.
Pour tout savoir sur les masses critiques du site Babelio un article est consacré à ce sujet sur mon blog si vous aussi vous souhaitez y participer.
Présentation de l'éditeur : La limite entre le vrai et le faux est parfois floue. Pas celle entre la vie et la mort.
Comment devient-on un faussaire ? L’enfance de Mark Hofmann a été rythmée par les rites et les textes mormons, une religion à laquelle on le sommait de croire sans poser de questions. C’est adolescent, alors qu’il a accès à des livres critiques sur son Église, que sa foi se fissure. Mais Mark se reprend vite : se sentant trompé, il devient usurpateur. Il commence à forger de faux documents, d’abord pour tromper les hauts dirigeants de l’Église mormone, puis, enhardi par son succès, il compose de faux poèmes d’Emily Dickinson. Devenu une figure incontournable sur le marché des manuscrits et des imprimés rares, le sympathique faussaire, pris au piège de sa propre folie, finit par commettre l’irréparable.
Simon Worrall revient sur la trajectoire incroyable et effroyable de Mark Hofmann, faussaire de génie et assassin, et nous montre à quel point la vérité est parfois construite de toutes pièces.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire