17 mars 2018

La femme qui ne vieillissait pas - Grégoire Delacourt

Roman - Fiction

Ed Lattès - fév 2018 - 161p


La femme qui ne vieillissait pas Grégoire Delacourt bookaddict

Synopsis : « À quarante-sept ans, je n’avais toujours aucune ride du lion, du front, aucune patte d’oie ni ride du sillon nasogénien, d’amertume ou du décolleté; aucun cheveu blanc, aucune cerne; j’avais trente ans, désespérément. »
Il y a celle qui ne vieillira pas, car elle a été emportée trop tôt. Celle qui prend de l’âge sans s’en soucier, parce qu’elle a d’autres problèmes. Celle qui cherche à paraître plus jeune pour garder son mari, et qui finit par tout perdre. Et puis, il y a Betty. 

Ma lecture : 
Encore un magnifique roman de Grégoire Delacourt, cette façon qu'il a bien à lui de voir à travers les yeux d'une femme me surprendra toujours.
Sa plume est magique, son regard se pose avec douceur et compassion sur les hommes les femmes, nous éclairant les rapports amoureux avec une lumière si juste.

Dans ce nouveau roman, c'est la jeunesse éternelle qui sera mise à mal ! Qui n'a jamais rêvé de l’élixir de jouvence en fredonnant "Forever young" ?

Martine qui deviendra Betty, a perdu sa mère à l'âge de 13 ans et va grandir avec l'image et le vide d'une maman éternellement belle et jeune de 35 ans. Arrivée à 30 ans le temps va suspendre son vol et elle cessera de vieillir, enfin en apparence car elle n'est pas immortelle.

"À trente ans (quarante-deux), ce qui avait été ma chance allait faire mon malheur."

Betty devient ce que toute femme dans nos sociétés, où la chirurgie esthétique fait fureur, souhaiterait devenir : jeune et belle pour toute sa vie ; la beauté est assimilée - hélas - à la jeunesse. Mais est ce un cadeau ou un poison ?

Sur une approche fantastique, l'auteur va souligner avec tendresse l'amour que l'on porte, sans le savoir, au vieillissement et les ravages d'une vie (peau) figée par le temps. Hélas peu de pages, le sujet n'est qu’effleuré, les mots sont justes, il ne juge pas, ne condamne pas, on ressent à peine une certaine tristesse sur les débordements de cette quête à la jeunesse.

Vieillir sans vieillir est une malédiction moi il ne m'a pas convaincue et je veux bien que Betty me donne son secret ! Finalement la problèmatique de Betty c'est sa grande solitude face à cela.

Et vous cela vous fera changer d'avis, rêvez vous de jeunesse éternelle ?
En tous cas vous ne serez pas déçu une fois de plus par l'écriture de Grégoire Delacourt, ce roman est court mais il reste délicieux.

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Petite bio de l'auteur
: Grégoire Delacourt est écrivain et publicitaire français né en 1960.
"L’écrivain de la famille" paru en 2011 est son premier roman et il a reçu de nombreux prix.
"La liste de mes envies", son second roman, a été acheté par 27 pays et a fait l'objet d'une adaptation au théâtre en 2013. L'adaptation cinématographique est sortie en mai 2014, avec Mathilde Seigner, Marc Lavoine et Patrick Chesnais.
Grégroire Delacourt enchaine depuis les romans et les prix au plus grand bonheur de ses lecteurs.

La femme qui ne vieillissait pas Grégoire Delacourt avis chronique livres


3 commentaires:

  1. Excellentes critiques Laure, j'espère juste que ce Grégoire Delacourt ne me décevra pas..Le dernier lu en date soit - danser a bord de l'abîme - m'a un peu déçue de par ses références à la chèvre de Monsieur Seguin et notamment à la toute fin du livre qui pour moi m'a un rien irritée après pourtant une si belle lecture ,et tellement de profondeur ..Je sais que ça avait sa place dans le récit, mais pas pour clôturer. la lecture d'un aussi bel ouvrage ! Avis strictement personnel qui n'engage que moi Alors celui çi pour me réconcilier avec l'écriture de l' excellent Grégoire Delacourt probablement

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    1. "Danser au bord de l'abime" c'etait 4 histoires de mémoire et une effectivement m'avait moins plus - j'aime énormément l'écriture de Grégoire Delacourt je regrette dans celui ci que la donnée "vieillissement" positif ne soit pas plus développée il y a cependant une très belle approche

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    2. Danser au bord de l'abîme, était bon sur 3/4 du livre après ,effectivement un peu plus tannant la biquette de Mr Seguin !

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